Solann
Si on sombre ce sera beau
En janvier 2024, le public découvre Solann avec la sortie remarquée de son premier EP, Monstrueuse, porté par les titres Petit Corps et Rome, ville prise par les loups, mélodies douces et entêtantes venant questionner frontalement sa place de femme dans le monde dans lequel elle évolue. Ce visage d’un autre temps aux combats très actuels crée instantanément la surprise.
Longues mèches brunes virevoltant dans le tourbillon de ce premier projet adoubé par la critique, le public (plus de 25 millions de streams, dont 15 millions sur Rome) et partout sur les scènes de France, Solann revient confirmer l’enchantement en cet automne avec un album, Si on sombre ce sera beau.
On la présentait comme une jolie étoile filante ? Solann sera un astéroïde, étrange, inattendu, percutant, surprise qui reste une fois arrivée. Fleetwood Mac, Barbara, Sufjan Stevens, Hozier, Leonor Fini, Frida Kahlo : il y a une pointe de mystique au panthéon de ses idoles. Bercée par les figures ésotériques « ni vraiment méchantes, ni vraiment gentilles, juste puissantes » de la culture populaire arménienne, la jeune chanteuse se fait formidable conteuse de nos paradoxes.
Marie Jay
1re partie
Entre french pop et chanson, Marie Jay (VD, 22 ans) nous embarque dans des narrations auxquelles nombreu·se·x peuvent s’identifier. De sa voix feutrée et de sa plume avisée, l’auteure, interprète et compositrice vient porter un regard sincère sur les émerveillements et frustrations du quotidien : amoureuse de l’écriture, elle perçoit la musique avant tout comme « un chouette moyen de raconter des histoires aux gens ».
Sur scène, elle et ses musicien.ne.s sont comme dans sa chambre : nous voilà invité.e.s dans une bulle mêlée de douceur et d’énergie, de notes de guitares berçantes et de synthés electropop.