Keziah Jones

Nesrine

samedi 5 octobre

Théâtre de Poissy (Poissy)

20:30

35€ (Plein tarif)

30€ (Tarif réduit)

- (Tarif jeune)

BILLETTERIE

Keziah Jones
Olufemi Sanyaolu alias Keziah Jones est né et a grandi à Lagos, au Nigeria. Il quitte le pays à l’âge de huit ans pour faire ses études en Angleterre à Millfield, une école publique du nord de Londres. Keziah dit : “Je devais trouver un moyen de sortir de tout ça, et c’était la musique !” À l’âge de 13 ans, il découvre le piano de la vieille école et apprend seul à jouer et à écrire des chansons. Trois ans plus tard, il prend la guitare et commence à jouer dans les rues de Londres, les clubs et le métro, tout en évitant constamment la police.Keziah a cité Fela Kuti, Miles Davis et Jimi Hendrix comme influences musicales importantes. Sa sonorité désormais légendaire est décrite comme « Blufunk », qui à la base est une infusion d’attitude punk-funk croisée avec des rythmes yoruba qu’il a fait évoluer au fil des ans.
Keziah, qui vit et travaille entre deux mondes, a toujours évalué la relation entre les hémisphères nord et sud dans son art. « Ce que je veux montrer au monde, c’est la modernité de l’Afrique postcoloniale, loin de l’image que véhicule le monde occidental d’un continent dévasté par la famine et/ou la guerre. Je parle de la jeune Afrique urbaine. 25 millions de personnes vivent à Lagos ! La culture africaine contemporaine moderne est une réalité. Aujourd’hui, la culture africaine a prouvé sa vivacité dans la musique avec le son naissant de l’afrobeat, dans la mode et l’art, le tout nourri par la diaspora. »
Nesrine
Il était une fois une artiste franco-algérienne, née à Douai et ayant vécu en France, en Suisse, en Espagne, à New York et finalement à Paris. Dans ce deuxième album solo, Nesrine raconte des histoires qui sont souvent les siennes mais où il est toujours question de l’Autre. Le français se mêle à l’arabe et à l’anglais, à chaque langue sa musicalité, à chaque mot sa sonorité. Le fil rouge, le compagnon de voyage, est le violoncelle. De la composition à la scène, de la basse au solo amplement déployé (Dalala) en passant par le pupitre quasi symphonique (Sortilèges), l’instrument est de tous les titres, de tous les registres, à l’image de la voix de la musicienne qui sait être puissante et entrainante (Kan Ya Makan) autant que douce et bouleversante, lorsque la chanson devient confession (Flou).
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