J’ai souvent cru que la vie d’un artiste se devait d’être extraordinaire, différente, une manière sûrement d’être inatteignable ou protégé. En réalité, mes blessures sont assez communes. Panorama, c’est donc ça : mettre en lumière ce qui nous unit, tantôt lumineux tantôt sombre, comme une route cabossée que l’on apprivoise. Il fallait ce temps, ces rencontres pour me retrouver et mieux vous retrouver, pour vous délivrer ce que j’avais sur le cœur, pour reprendre la route ensemble là où nous nous étions quittés mais cette fois-ci avec un regard plus large et libéré, nous permettant de pouvoir contempler ensemble et sereinement ce vaste panorama ».